C’est avec un immense plaisir et un grand honneur que je reviens cette année à titre de Commissaire à la diversité au Festival Phénomena.
Je suis ravie de poursuivre ce mandat aux côtés de D.Kimm et de la grande famille du Festival Phénomena qui m’accueillent encore une fois avec écoute, ouverture et bienveillance. Revenir pour une deuxième année m’a fait réaliser à quel point il est important que ce type d’initiative se fasse sur la durée. Les liens qui se tissent avec les artistes, les partenaires et le public permettent de réels changements quant à l’équité, la diversité et l’inclusion.
Mon combat pour les communautés dites de la diversité me fait penser à ma pratique de la danse. Je crois sincèrement que pour faire bouger les choses, nous nous devons d’être patient·e·s, d’accepter de répéter constamment, d’analyser le «pourquoi» de nos déséquilibres pour nous rebalancer. Nous devons nous permettre d’aller en studio pour réfléchir, pour nous remettre en question. Nous devons accepter de nous confronter au miroir pour devenir meilleur·e et surtout, nous devons continuer de créer, toujours créer. Créer des œuvres, créer des initiatives, créer des partenariats, créer des prises de paroles, créer des liens, créer des ponts, créer des cercles de partage, créer, créer, créer.
Cette année encore, je suis extrêmement fière des artistes faisant partie des soirées que je signe en tant que commissaire: le retour de Mixtape pour que des artistes se rencontrent et collaborent ainsi qu’un Cabaret époustouflant qui rendra hommage à la grande Dalida. Le fait qu’ils·elles aient dit «oui» à mon invitation avec tant d’enthousiasme m’a chavirée comme un premier amour; les papillons au ventre, la chair de poule, les yeux pétillants, l’excitation d’imaginer les beaux moments à venir…
J’ai hâte de vous retrouver en salle pour que vous aussi vous vous laissiez chavirer.
Parce que nous avons besoin d’amour.
Beaucoup d’amour.